Le futur c'est maintenant.

Des entreprises qui s'adaptent rapidement

La théorie de l’efficience des marchés financiers postule que le prix observé reflète à chaque instant toute l’information disponible, ainsi, dans un monde à attentes rationnelles, les marchés sont efficients ; toute nouvelle information donne lieu à sa transmission par le canal des prix. Les études empiriques valident un niveau d’efficience au moins semi-fort et confirment « l’absence de profits anormaux systématiques, même parmi les gestionnaires professionnels censés représenter les agents les mieux informés en temps réel » indiquent Roland Gillet et Ariane Szafarz en 2004.

Une étude de trois chercheurs américains, reprise dans le quotidien Les Echos, montre que l’analyse dynamiques des textes figurant dans les publications trimestrielles ou annuelles des entreprises côtées est un prédicteur des performances boursières à venir. Des changements lexicaux dans les commentaires des dirigeants, mêmes mineurs, peuvent être annonciateurs de mauvaises nouvelles.

Ces trois chercheurs ont effectué une revue complète des rapports trimestrielles et annuels fournis par des entreprises américaines de 1995 à 2004 auprès de la SEC. Ils constatent que si des changements sont effectués dans leur construction et le langage (le champs lexical) utilisé alors ils impactent les rendements futurs du titre. Un portefeuille qui aurait pris des positions vendeuses sur les rapports présentant des changements et aurait acheté des positions longues sur les seuls émetteurs présentant des rapports « comparables » présenterait une surperformance annualisée de 22% (188% sur la période complète) ! Les changements ou communications revues portent sur les contributions des CEO et CFO ainsi que les sections relatives aux facteurs de risques tels que disponible pour le reporting légal 10-Ks. Mais le plus important, ou déconcertant, est que ces écrits, portant parfois sur les litiges en cours, ont une capacité prédictive de l’évolution à moyen terme du cours boursier de l’émetteur mais ne sont pas détectées par les investisseurs.

Non seulement les émetteurs ne se contentent pas de mentionner les risques déjà connus des investisseurs mais ils fournissent également des informations sur les nouveaux. Or ces changements ne sont que graduellement intégrés dans les cours uniquement lorsqu’ils se matérialisent. Autrement dit « Les entreprises fournissent aux investisseurs des informations importantes, que les investisseurs ne remarquent pas ».

A leur décharge, reprend un journaliste du Wall Street journal sur cette même étude, « Les rapports annuels sont volumineux et grossissent. L’économiste Bill McDonald de l’Université de Notre Dame constate que la moyenne de 10 K déposée l’année dernière pesait plus de 26 000 mots, soit près de trois fois plus qu’il y a 20 ans. C’est l’équivalent du texte d’environ 10 pages complètes du Wall Street Journal, mais environ 100 fois plus terne. » Ainsi même si les analystes essaient de suivre en temps réel ces publications officielles, force est de constater qu’ils n’ont pas la capacité à ingérer la volumétrie croissante et l’aptitude prédictive que tire un logiciel de l’analyse de l’évolution du champ lexical et de la fréquence des mots utilisés.

Les entreprises fournissent aux investisseurs des informations importantes, que les investisseurs ne remarquent pas.

Toutefois, ce recours par les fournisseurs de données d’outil de recherche automatique avec de mots-clés prédéfinis peut entrainer un risque de méprise sur le sens à donner au texte avec un impact d’image erroné pour l’émetteur souligne une publication récente de la Deutsche Bank mais ajoute que si un humain peut facilement comprendre le contexte il ne peut pas lire un million de rapports…. Polarisé cette fois sur les rapports ESG que se doivent de publier les entreprises, les chercheurs identifient une opportunité à utiliser le Big Data et l’apprentissage automatique. L’apprentissage automatique génère des matrices de matérialité basées sur les données, qui surpassent les recherches par mots clés.

Leur analyse porte sur 100 000 articles d’information financière dont seul deux pour cent seulement portent sur des problématiques ESG. Une fois surmonté le problème de sélection de la rubrique délivrant l’information pertinente, sa lecture peut s’avérer fastidieuse. En effet, bien que les litiges et la réglementation comptent parmi les plus gros risques auxquels une entreprise est confrontée, un investisseur doit en moyenne lire les trois quarts de son rapport sur les « facteurs de risque » avant de les mentionner. Toujours selon eux, un cours boursier réagira aux nouveaux risques impliquant les mots « différends », « arbitrage » et « demandeur ». Pourtant, il existe un groupe de mots beaucoup plus vaste qui, même dans ce contexte, semble être négligé par les investisseurs. Ceux-ci incluent, « rupture », « divergences », et « mal juger ». De même, de nombreux investisseurs sont sceptiques sur les motivations d’une entreprise de publier des rapports de développement durable. Ils craignent que certains rapports ESG délivrent un discours écolo-compatibles, rédigés par le service du marketing d’une entreprise conçues uniquement pour améliorer la réputation de l’entreprise sans renforcer la responsabilité des investisseurs.

La quantité croissante d'informations a, en effet, permis à certaines entreprises de jouer avec le système de notation

La quantité croissante d’informations a permis à certaines entreprises de jouer avec le système de notation en publiant davantage de métriques, quelle que soit leur qualité. Dans ces cas-là, l’objectif est d’influencer la perception des investisseurs à l’égard de la transparence des entreprises. Force est de constater que les entreprises les plus « verbeuses » sortent gagnantes.

Un outil de Big data permet, concluentils, de réconcilier la relation entre le déclaratif d’une entreprise et sa performance future, effective, en matière de développement durable. En l’occurrence par l’identification de cinq différents champs lexicaux (empreinte, atténuation, adaptation, surveillance et risques) et de mots-clés associés témoignant d’un engagement en faveur de la décarbonisation on éviterait ainsi le risque de greenwashing.

Quelles conclusions peuvent être tirées de ces études ?

Tout d’abord, les investisseurs ne peuvent traiter toutes les informations délivrées par les entreprises. Avec de plus en plus de données disponibles, ils risquent de devenir des « grenouilles en ébullition »* ne réagissant pas au fil de l’eau.

A la forte inflation du nombre de pages publiées, s’ajoute la pertinence des sources : une entreprise est bien souvent à l’origine de la majorité des écrits sur elle-même. Cependant, même si les services de communication financière de chaque entreprise veillent à délivrer des informations pro-domo, elles peuvent avoir du mal à comprendre les problématiques ou laisser involontairement, par des infléchissements transparaître des informations critiques.

Ignorer les aspects qualitatifs des rapports serait donc une grave erreur, mais pour en tirer parti aujourd’hui, un apprentissage automatique et une intelligence artificielle sont nécessaires

Des outils capables de prédire le comportement de l’entreprise et mieux examiner leurs objectifs existent désormais. Les investisseurs peuvent commencer à découvrir la réalité d’un discours et modéliser son objectif ou impact.

Finalement, si aujourd’hui les gains et les pertes résultant de ces données mettent du temps à se manifester, qu’en sera-t-il demain avec la propagation de ces outils d’analyses ? …Et à plus court-terme comment les déployer pour aider les investisseurs finaux ?

Les décodeurs de la Finance.

Une expertise IT et opérationnelle

À l’origine de FinDiT Consulting, deux hommes. Marc Benmussa, ancien opérationnel des marchés financiers, Fabrice Berquez, ex directeur IT et Chief Digital Officer dans la finance. Leur postulat et l’atout majeur qu’ils avaient dans leur manche : connaître aussi bien les métiers que la technique, ce qui allait leur permettre d’être les meilleurs partenaires de la transformation digitale des acteurs de la finance.

Les cofondateurs de FinDiT Consulting, Marc Benmussa et Fabrice Berquez, ont fait de cette double compétence, de cette capacité à parler simultanément ces deux langues clés, l’ADN de leur groupe et leur signature. « La principale différence avec nos concurrents tient à notre double compétence métiers et IT qui nous permet d’être le trait d’union entre les
opérationnels et l’informatique, et donc de fluidifier les échanges, de faire gagner du temps et de répondre au mieux aux attentes de tous.»

C’est en toute logique, parce qu’ils avaient déjà près de 40 ans d’expérience cumulée
dans la finance et le digital à leur actif que les fondateurs de FinDiT Consulting ont choisi de spécialiser leur société de conseil sur ce secteur. Un univers passionnant bien que complexe et très contraint par les aspects réglementaires et législatifs, qui fait face à des sujets toujours plus nombreux : l’automatisation de process, la collecte et l’analyse des données comme support de développement commercial, la mise en conformité réglementaire… « Les demandes et les attentes sont très importantes concernant la digitalisation des métiers. L’apparition de nouveaux acteurs purement digitaux ainsi que les contraintes réglementaires de plus en plus nombreuses obligent les acteurs traditionnels à repenser leurs activités, leurs besoins et leurs attentes : des outils et des conseils pragmatiques, utilisables immédiatement, avec un ROI effectif et rapide, tout en maîtrisant leurs coûts. En faisant appel à FinDiT Consulting, ils savent qu’ils auront un accompagnement spécialisé, de haut niveau, avec un budget maîtrisé.»

Trait d'union

Si elle est en plein boom, la transformation digitale du monde de la finance n’en est pourtant pas à ses débuts. « Dans la finance, la transformation digitale est présente depuis un moment déjà. Les premiers ordres de Bourse au format électronique remontent aux années 1990. Actuellement, on entre plus dans l’accompagnement des métiers et des processus des métiers à digitaliser. Cette transformation a commencé à s’opérer il y a quelques années dans un monde de la finance finalement en retard concernant l’utilisation de la Data. Un gros coup d’accélérateur a donc été donné, beaucoup d’initiatives lancées. Aujourd’hui, les choses sont en train de se structurer. Notre approche d’être le trait d’union entre le métier est la technique permet de cadrer les projets pour qu’ils soient plus maîtrisés et structurés, avec une volonté de travailler sur du ROI et de la performance. » Signe caractéristique de cette nouvelle phase de transformation digitale des entreprises du monde de la finance : elle s’opère de manière autrement plus consciente que les mutations connues et opérées précédemment. C’est réellement une nouvelle ère qui débute, qui demande à éviter un écueil majeur : sacrifier le bien-être et l’adhésion des collaborateurs sur l’autel de l’efficacité opérationnelle. Bien des managers oublient cet aspect humain et métier dans la transformation digitale de leur entreprise. Les grandes décisions sont prises de manière globale, en amont et les collaborateurs se sentent peu voire pas considérés. FinDiT Consulting a fait de cet accompagnement au changement un troisième pilier essentiel de son offre de conseil et de service. Concernant les différents types de missions que nous effectuons en ce moment pour nos clients : nous accompagnons des Assets Managers sur l’automatisation des processus d’appel d’offre (RFP) et le déploiement de solutions de Marketing Automation. Nous travaillons sur de l’analyse prédictive opérationnelle, ou comment préparer l’avenir en réfléchissant à l’utilisation de données alternatives comme aide supplémentaire à la décision dans le cadre des différents processus de gestion. Nous mettons en place de la génération automatique de documents à partir d‘un minimum d’informations clés (génération automatique de prospectus). Nous participons avec les équipes de nos clients à la réflexion autour du sourcing des market data (mise à jour sélective, coût…) et de l’historisation, en vue d’acquérir des insights supplémentaires par l’utilisation d’algorithmes prédictifs. Dans cette logique, FinDiT Consulting a déployé des solutions data-sciences personnalisées aux problématiques actuelles d’une entreprise d’Asset Management.

Parler la même langue

Les clients de FinDiT Consulting ? « L’ensemble de la pyramide hiérarchique en réalité. Des directions générales et métiers pour l’accompagnement stratégique, aux directions opérationnelles pour les phases d’implémentation, en Banque-Finance-Assurance-Mutuelle. Notre point d’attention se porte systématiquement sur les objectifs business de nos clients. De ce fait, les directions métiers, SI et digitales font appel à nous sur du renforcement d’équipes ainsi que pour des forfaits qu’ils nous confient, leur domaine, connaissant parfaitement leur métier, du marketing à la gestion des risques opérationnels, en passant par le réglementaire et l’informatique, ils ont besoin d’avoir en face d’eux des intervenants qui aient une parfaite connaissance et compréhension de leur métier mais aussi de la technique pour les accompagner. Grands groupes ou plus petites structures, tous apprécient la vision globale et opérationnelle de FinDiT Consulting sur leurs problématiques. « Nous sommes capables de discuter avec un spécialiste métier, de comprendre ses problèmes et de lui apporter une solution adaptée, que ce soit autour de la Datascience, du BigData, ou qu’il faille envisager une refonte de certains de ses process. Nous savons quels sont les impacts de ce que nous proposons. Pour toutes ces raisons, notre conseil est très pratique et pragmatique. Les entreprises aujourd’hui demandent des conseils qui tiennent aussi compte des impacts à envisager sur les opérationnels qui vont les implémenter. » Parler la même langue, pouvoir se comprendre instantanément est précieux pour les clients de FinDiT Consulting, car cela leur permet de juger immédiatement de la pertinence et de la qualité de la solution qui leur est proposée. Un avantage concurrentiel sérieux qui donne à FinDiT Consulting une longueur d’avance sur ses concurrents, qui vont mettre plus de temps à comprendre la problématique, entraînant des coûts plus élevés. Connaître le métier des opérationnels mais aussi l’IT permet de savoir ce qu’il est possible de faire ou non et donc d’offrir une meilleure visibilité sur les délais et les coûts de déploiement. « Ce qui est intéressant dans le développement de FinDiT Consulting c’est qu’au début, la société se reposait essentiellement sur son expertise. Elle a grandi, portée par le besoin et la demande de ses clients qui, en plus de conseils, demandaient à être accompagnés dans le déploiement de leurs solutions. Aujourd’hui, FinDiT Consulting est capable d’adresser la totalité du spectre des besoins de ses clients, de la définition de besoins à la mise en œuvre des la solutions, en passant par l’établissement du cahier des charges, la recherche et l’évaluation de prestataires. C’est afin d’améliorer encore la pertinence de ses offres, qu’a été lancé FinDiT Services, dirigé par Jean Kanaan, qui a rejoint le groupe Findit fin 2018 en tant que directeur général associé de cette nouvelle structure. L’objectif étant de bien différencier l’activité conseil de l’activité service, ce dernier, qui a passé plus de 20 ans dans le conseil aux secteurs bancaires et industriels, est maintenant en charge du développement de l’activité de prestation d’expert. Son expertise sur les sujets financiers, risques, règlementaires et digitaux est un complément essentiel aux expertises de Marc Benmussa et Fabrice Berquez. Prochaine étape : un laboratoire de recherche en Intelligence Artificielle dédié aux cas d’usages métiers de ses clients. Une fois encore, une réponse pragmatique à une forte attente de ses clients. Une aventure à suivre.

Ce qu'ils en pensent